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Message  maruda Sam 31 Mai - 18:31

Salut, voici un article paru dans le courrier: http://www.lecourrier.ch/index.php?name=NewsPaper&file=article&sid=439659 concernant un projet d'agrandissement de l'autoroute Gva- Lausanne ainsi qu'un commentaire lié à ce projet. De nouveau, au lieu de favoriser d'autres moyens de transport, on continue de promouvoir la bagnole ainsi que l'indivudualité. Dans peu de temps, on va nous alerter sur les pics de pollution depassant la limite légale de 50 mg/m3 et on proposera des solutions au jour le jour (style carte de transports gratos pour les automobilites prenant les moyens de transport ou, comme dans certaines villes de dire aux personnes âgées, aux asthmatiques, etc de rester chez eux/elles) au lieu de trouver des soutions à long terme.
E.


Le patronat pétitionne pour une troisième voie d'autoroute


Paru le Vendredi 30 Mai 2008
JÉRÔME CACHIN

Article du Courrier Vaud LAUSANNE - GENÈVE - Les organisations patronales et routières vaudoises expédient 200 000 cartes de signatures dans les ménages.
Une brochette de responsables d'associations, une autre de députés de droite, une centaine de pages de documentation, un sondage d'opinion auprès de 400 chefs d'entreprise... Ils ont mis le paquet, hier devant la presse à Lausanne, les auteurs d'une pétition réclamant aux autorités vaudoises et fédérales la réalisation d'une troisième voie d'autoroute Lausanne-Genève dans les deux sens. Un autre paquet imposant, c'est celui des 200 000 feuilles de signatures qui vont atterrir dans autant de boîtes aux lettres. La pétition est lancée avec fracas pour éliminer bouchons et ralentissements.

Le train en filigrane

En filigrane, c'est d'une autre troisième voie qu'il est question, la ferroviaire: «Le développement de l'une ne va pas sans celui de l'autre, promet Jean-Claude Chappuis, président de la section vaudoise du Touring-Club Suisse. Une action en faveur de l'une ne devrait pas prétériter le financement en faveur de l'autre.» Les processus de financement sont formellement séparés, ont souligné les pétitionnaires.
C'est sur les 5,5 milliards de francs du fonds fédéral pour l'élimination des goulets d'étranglement que les pétitionnaires espèrent voir financer le troisième ruban. Ils ont choisi d'aller dans les détails: l'élargissement à trois voies de Saint-Prex à Genève peut se faire d'ici à 2020 grâce à la suppression de la bande végétale centrale notamment; de Saint-Prex à Bussigny/Crissier (contournement de Morges), c'est essentiellement en tunnels – toujours en deux fois trois voies – que les véhicules doivent rouler; le goulet de l'A1 vers Crissier, entre la sortie de Cossonay et l'échangeur de la Venoge, doit être éliminé d'ici à 2015; une piste pour les poids lourds doit être créée dans la montée de Bavois; les sorties et jonctions autoroutières vaudoises surchargées doivent être améliorées; enfin, un fonds cantonal pour l'entretien du réseau doit être créé d'ici à 2009.


Avec les partis de droite

Outre le TCS, l'Automobile-Club Suisse (ACS), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI), la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) et la Fédération patronale vaudoise (FPV) se sont ligués dans le comité pétitionnaire. On y trouve aussi des parlementaires cantonaux ou nationaux du PDC, de l'UDC, des radicaux et des libéraux. Les pétitionnaires ont juqu'au 30 juin pour faire le plein... de signatures. I



article
«Les embouteillages vont rester!»

MICHAËL RODRIGUEZ

La troisième voie autoroutière, un caprice des inconditionnels de la bagnole ou un incontournable complément au rail pour absorber la croissance de la mobilité? Pour Michel Bierlaire, responsable du Laboratoire transport et mobilité à l'EPFL, les projets de troisième voie ferroviaire et autoroutière entre Lausanne et Genève doivent être analysés ensemble. Ce qui ne signifie pas que les deux doivent forcément être réalisés, et encore moins tout de suite. «Il y a une décision politique à prendre, résume-t-il. Si on augmente la capacité de l'autoroute, on va inciter davantage de gens à l'emprunter.» Le spécialiste estime néanmoins que les attentes placées dans ces deux réalisations sont exagérées. «L'augmentation de deux à trois voies autoroutières résoudrait des problèmes locaux, notamment à Morges. Mais les embouteillages à l'entrée de Genève vont rester. Même si on augmente le diamètre de la bouteille, le goulot sera toujours le même.» Pour Michel Bierlaire, il existe deux types de solutions à ce problème d'accès aux agglomérations: la création de parkings d'échange connectés à des lignes de transports publics efficaces et une localisation plus harmonieuse des activités. «Tout le monde veut aller au même endroit au même moment», illustre-t-il. A l'entendre, l'engorgement de l'autoroute n'est pas vraiment critique. «Il faut le relativiser. Si on le compare avec d'autres villes européennes, comme Rome, Paris ou Berlin, le niveau de congestion est plutôt modéré. Mais en Suisse, l'attente est beaucoup plus élevée par rapport à la qualité des services.» L'impact d'une troisième voie ferroviaire serait lui aussi surestimé. «Bien sûr que cela sera une amélioration qualitative, grâce à l'augmentation de la cadence, admet Michel Bierlaire. Mais on exagère l'ampleur des effets quantitatifs sur l'utilisation du rail. Il y a là-derrière une bataille politique autour de la distribution de l'argent à Zurich ou à la Suisse romande.»
Spécialiste de la mobilité à l'Université de Lausanne et à Genève, Giuseppe Pini estime que les liaisons autoroutière et ferroviaire sur l'Arc lémanique devront toutes deux être améliorées. «A long terme, les deux options seront de toute façon nécessaires. On ne peut pas imaginer que toute la mobilité générée par l'augmentation des habitants et des emplois se reporte sur un seul mode de transport.» Le spécialiste cite l'exemple des Pays-Bas, qui sont parvenus à absorber l'augmentation de la population dans des zones bien desservies par les transports publics. «Cela a marché: la majorité des nouveaux habitants ont utilisé les transports publics. Mais en dehors des villes, il y a quand même eu des problèmes de congestion du réseau routier.» Une troisième voie autoroutière, ou du moins un élargissement aux abords des agglomérations, sera donc «inéluctable», juge Giuseppe Pini. Ce qui n'empêche pas de fixer un ordre de priorités, avec la réalisation de la troisième voie ferroviaire d'abord. «Malheureusement, ça se présente dans le mauvais sens, analyse le spécialiste. Le financement s'annonce plus difficile à obtenir pour le rail que pour la route.»
Que pensent les spécialistes du compromis prôné par le ministre vaudois des Infrastructures, François Marthaler, qui consisterait à utiliser la bande d'arrêt d'urgence comme troisième voie aux heures de pointe? «C'est une solution partielle», commente Giuseppe Pini. Michel Bierlaire est plus sévère: «Ce projet pose des problèmes de sécurité clairs. Je ne le recommanderais pas.» I
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